Avec le zero knowledge proof, un participant d’une blockchain privée pourra prouver une information sans divulguer son contenu aux autres parties du réseau. Le potentiel de la blockchain dans les services financiers n’est plus à prouver. Paiements internationaux plus rapides et moins coûteux, tenues de registre de fonds plus transparentes, partage sécurisé de données sensibles… Mais il reste encore plusieurs obstacles avant de généraliser l’utilisation de la blockchain dans le secteur. Un des plus importants est la confidentialité des informations. Actuellement, la majorité des pilotes sont menés sur des blockchain privées, ce qui permet aux participants de contrôler le réseau mais aussi de voir tout ce qui s’y passe… Par exemple, dans le cas du projet de trade finance Batavia , UBS peut voir que Commerzbank a financé telle entreprise pour tel montant. Un processus un peu trop transparent pour des transactions bancaires. En 2017, Ethereum a intégré dans son protocole une brique utilisée en cryptographie baptisée le zero knowledge proof (ZKP). Traduction : une preuve à divulgation nulle de connaissance. Pour faire simple, cette technologie permet de révéler la preuve d’une information sans en divulguer le contenu. Par exemple, elle permet de prouver que vous avez plus de […]
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